La nuit où ils disparurent, je ne les cherchai pas. Ils étaient partis si souvent que, sans me le demander, je continuai de jouer dans toute mon innocence. Ces gens, mes parents, étaient pour moi des inconnus. Je vivais dans une grande maison où les serviteurs ne manquaient pas, des artefacts de valeurs inestimables, des peintures à en rendre jaloux les plus grands collectionneurs sans compter une variété impressionnante de voitures. Pourtant, même si j’avais tout cela, je ne me sentais pas chez moi, je me sentais écarté de cette famille, à part. Que pouvais-je faire de tout cela ? Sans m’en rendre compte, année après année, je m’étais réfugié dans ce qui me servait de chambre. Seul avec moi-même, j’ai appris de mon isolement. Peur d’être rejeté, j’étais toujours seul. Sans la présence de mes parents, de ces individus dont je ne connaissais rien, ma vie, mon existence n’était que fausse.
Je me tenais prêt de l’âtre ce jour-là. Réchauffé par la chaleur du foyer, je cherchais ces choses cubiques que l’on nomme blocs. Ces cubes de bois, façonné de ses mains, étaient la seule chose qu’il ne m’ait jamais offerte. Alors que le majordome entra dans la pièce essoufflé, je ne dédaignai aucun regard vers lui. Continuant à fixer mes cubes, j’ignorai ce qu’il me dit. Alors qu’il finissait de parler, je me levai et me dirigeai vers ma chambre.
Il me reste encore du travail à faire sur le prologue afin de le rallonger. Ceci n'est qu'un extrait du vraie texte.
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Altar