Je me réveillai avec un mal de tête. J’étais couvert de bandage dont certains étaient maculé de sang. Lorsque j’essaye de me lever, une infirmière entra en trombe dans la pièce. Elle me conseilla de me recoucher sur le lit. Elle s’assura que je n’ai pas ré ouvert de plaies. Après l’examen, elle me dit simplement : « Le pire est passé ». Lorsque je lui demander comment j’ai pu arriver ici, elle hésita. Elle me répondit simplement que j’avais apparu, comme par magie, dans la salle d’opération. Sur cela, elle me quitta me laissant seul dans cette petite salle. Par la suite, le noir se fit.
Je me réveillai alors que le soleil était déjà à son zénith. Je levai, avec difficulté, et entreprit de trouver mon uniforme scolaire. Je le trouvai sur la petite table de chevet situé à côté du lit. L’uniforme comme tel paraissait neuf. Le trou béant avait été recousu avec soin et aucune tâche de sang n’était apparente. La pièce n’avait rien de spacieux. Un lit, une table, une chaise de bois ainsi qu’un bureau tout simple. J’enfilai lentement mes vêtements essayant tant bien que mal de ne faire aucun mouvement brusque, mit mes chaussures et sortit de ma cabine.
Une infirmière qui passait s’affola en me voyant quitter ma chambre. Elle accourut vers moi.
- Monsieur, il vous présentement impossible de quitter l’établissement alors que vous êtes encore en convalescence, me dit-elle.
- Je suis toujours capable de marcher à ce que je sache. J’en ai rien à foutre du reste répondis-je d’un ton agressif.
Ma remarque me valut bien des regards. Je me calmai tout en prenant de grandes inspirations.
- Depuis combien de temps suis-je hospitalisé, demandais-je sur un ton qui parut surprendre l’infirmière.
- Vous êtes ici depuis 9 jours monsieur, dit-elle d’une voix tremblante.
- Vraiment ?, soupirais-je.
Elle hocha de la tête. Ahurie, je ne sus quoi dire. Sans même regarder les passants, je me dirigeai vers la sortie tout en trainant les pieds. Je regardai le sol et j’avançai d’un pas lent. J’étais seul, comme je l’avais toujours été. Mes parents ont été portés disparus depuis quelques années déjà. Je n’avais aucune parenté dans les environs et le fait de déménager ne m’enchantait pas vraiment. Je poussai l’immense portail qui se trouvait devant moi d’une main tremblante. Je suivi le chemin éclairé jusqu’au gigantesque manoir. Ce manoir, ma demeure, dominait la ville du haut de la petite montagne sur laquelle il avait été bâti. Je trébuchai à quelques reprises, m’étalant de tout mon long. Je me relevai, avec difficulté, à chaque fois sans toutefois être blessé. Construit dans les années 1800 et restauré par les soins de mes parents, la résidence semblait renaître. Grâce aux rénovations, le style gothique du bâtiment semblait beaucoup plus moderne rehaussant ainsi l’aspect de la demeure.
J’arrivai à l’entré, gravis les quelques marches et entra dans ce qui était rendu, après la disparition de mes parents, mon héritage. Lorsque j’entrai dans le hall, un vieil homme vint m’accueillir. Il prit mon manteau et m’aida à gravir les escaliers vers l’étage supérieur. Rendu à la porte de ma chambre, il me laissa entrer puis s’en alla. Ce vieil homme n’est nul autre que le domestique en chef de la maison. En service dans la famille pour plus de 45 ans, Albert, de son nom, n’avait quasiment plus de cheveux et le peu qu’il lui restait tournait vers le blanc. Petit de nature, il s’aidait d’une canne dans ces déplacements.
J’entrai dans la pièce puis referma la porte derrière moi. J’eus peine à enlever mes habits. Couvert de sueur, je décidai d’aller que de prendre un bain serait des plus relaxant. Je défie les bandages. Je m’étonnai de voir que la plaie qui couvrait la majorité de ma poitrine était déjà cicatrisée. Après avoir coulé le bain, j’y passai une bonne heure la tête remplie de question.
Cette nuit-là, j’eus un sommeil très agité. Sans raisons particulières, je me réveillai à plusieurs reprises pris de convulsions et de difficultés respiratoires.
Voila pour ce qui est du Chapitre 3. Pour ceux et celles interessés par la suite, je veux bien vous dire que j'en suis à l'écriture du chapitre 9 donc...
J'attend toujorus de bons commentaires qui m'aiderait !